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Soutien au terrorisme et concorde
Publié dans Liberté le 19 - 05 - 2004

À Sidi Bel-Abbès, à Théniet El-Had, à Mostaganem, des réseaux de soutien au terrorisme ont été démantelés, comme on dit dans le langage sécuritaire. Après nous avoir longtemps accablé de redditions prévues, mais toujours suspendues, voici le temps des aveux : l’islamisme meurtrier est toujours actif et bénéficie de réels appuis dans la société.
Ce ne sont plus des proches montés pour convaincre “nos frères égarés� de réintégrer le droit chemin ; ce sont d’autres “proches� qui prêtent main forte à l’entreprise criminelle des frères toujours égarés. Mais fallait-il s’étonner de ces bonnes dispositions populaires envers un mouvement que l’État honore d’une immunité perpétuelle ? L’empressement des autorités publiques autour de “monsieur Hattab� et consorts a fait des émules dans la société. Et la lutte antiterroriste, un moment vulgarisée par l’engagement de l’État, rimait alors avec patriotisme. Aujourd’hui qu’on recommande aux citoyens d’accueillir, avec honneur, les hérauts du crime devenus héros de la paix, et aux femmes de ne pas fumer pour ne point heurter la chasteté de leur cornée, tout Algérien devrait se mettre aux petits soins avec les terroristes dont la réussite de la concorde civile, et donc du programme présidentiel, dépend tant.
Le pouvoir a donné l’exemple par le traitement royal qu’il réserve à Abassi Madani. L’ancien prisonnier pour ce qu’il représentait comme menace à l’ordre public s’exprime aujourd’hui, comme voix officieuse, de ce qui se pactise entre islamo-terrorisme et islamo-conservatisme. La résistance étant devenue maladie honteuse de ceux qui, par leur objection contre la concorde, contrecarrent les desseins de la coalition et chagrinent nos dirigeants réconciliateurs.
L’antiterrorisme sera bientôt assimilé à l’antipatriotisme.
Pourquoi s’étonner que dans des régions reculées, où le citoyen n’a pas le choix de la neutralité, où il est contraint de coopérer ou de résister, celui-ci emprunte la voie officielle, celle de ne pas contrarier nos “frères égarés� en attendant qu’ils veuillent tomber dans nos bras définitivement ouverts ? Et ne pas les contrarier, là -bas dans les faubourgs désertés de Sidi Bel Abbès, Théniet El-Had et Mostaganem, c’est coopérer. Là -bas, loin des périmètres urbains et sécurisés, où l’on peut parler de concorde à sa garde rapprochée comme on peut défier les terroristes dans son véhicule blindé, là -bas, c’est le règne du “takfir� : qui n’est pas avec eux est contre eux.
Et des hommes désarmés, ou qu’on s’apprête à désarmer, n’écoutant qu’une ENTV propageant le discours résignant d’une concorde résignée, voyant que la résistance est passée position antinationale, font ce qu’ils ont à faire : se rapprocher des terroristes.
Ils en deviennent des réseaux de soutien passibles d’une justice dont les terroristes ont été mis hors de sa portée, par la loi, puis par l’application forcée d’une loi obsolète.
Pourquoi une démarche d’État ne devrait-elle pas déteindre sur les comportement sociaux ? Et pourquoi la concorde civile, tellement exaltée, ne trouverait-elle pas son prolongement dans une banalisation du contact avec le terrorisme? cet égaré qu’il convient de domestiquer. De là à ce que chacun apprécie la nature de sa contribution à cette tâche nationale, il n’y a qu’un pas.
N’est-ce pas à l’État de savoir ce qu’il veut ?
M. H.


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