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Persistance de multiples anomalies
séisme : Bilan des actions entreprises depuis le 21 mai
Publié dans Liberté le 20 - 05 - 2004

Il est grand temps que les pouvoirs publics écoutent les véritables professionnels dans le but d’une meilleure prévention contre un prochain tremblement de terre.
Les décisions introduites par le ministère de l’habitat et de l’urbanisme (MHU) sur le règlement parasismique algérien (RPA) 1999 sont trop hâtives et établies sans aucune étude de simulation numérique par catégorie d’ouvrages endommagés.
Le groupe technique spécialisé (GTS) installé par le ministre de l’habitat au lendemain du séisme du 21 mai 2003, chargé de revoir les textes normatifs relatifs à la conception parasismique des bâtiments (RPA) en Algérie, n’a, lui aussi, pas jugé utile d’engager une telle étude.
Par ailleurs, une enquête menée par le Pr Chelghoum Abdelkrim et son équipe dans les zones de Boumerdès, Reghaïa, Rouiba, Bordj-Ménaïel et Corso… indique que plus de 80% des effondrements des immeubles sont essentiellement dus, soit à une absence totale d’une étude dynamique du sol, soit à une très mauvaise conception des fondations, sachant que la partie infrastructure (les fondations) joue un rôle prépondérant dans le phénomène vibratoire d’une structure.
Toutefois, les fondations d’un ouvrage doivent être dimensionnées correctement pour la transmission et l’absorption de l’onde sismique.
Effondrements : l’absence d’études de sol à l’index Or, la superstructure (les étages) sera sollicitée modérément par les effets induits de ces ondes. Le Pr Chelghoum Abdelkrim, rencontré, hier, en marge de la journée technique sur le séisme du 21 mai 2003 ayant pour thème “Un an après : retour d’expérience�, rappelle que les mauvaises conditions locales du sol peuvent amplifier jusqu’à 8 fois l’intensité sismique qui doit être reprise par l’infrastructure.
Sur un autre registre, l’expert a constaté des défaillances graves dans la mise en œuvre des opérations de confortement et de réparation. “Beaucoup d’ouvrages, notamment dans la wilaya d’Alger, nécessitant un renforcement parasismique, ont été réparés d’une manière dangereuse�, soulignera le professeur Chelghoum qui craint le pire pour l’avenir. L’avènement d’un prochain séisme dans la région d’Alger, risque d’être dévastateur, car, explique-t-il, l’ensemble du parc immobilier est d’ores et déjà fragilisé et a perdu un pourcentage important de sa résistance initiale.
Pour cela, il demande aux pouvoirs publics la mise en place d’une agence nationale qui s’occupera du confortement et du renforcement parasismique du bâti ancien des grandes métropoles algériennes et des ouvrages stratégiques, tels que les écoles, les hôpitaux, les musées, les barrages,… Face aux tremblements de terre violents qui menacent en permanence le nord du pays, ces ouvrages en exploitation restent vulnérables. “Jusqu’à l’heure actuelle, aucune étude sérieuse de vulnérabilité n’a été engagée par l’état pour déterminer les résistances réelles de ces ouvrages spéciaux�, affirme le professeur.
Un fort séisme risque, par conséquent, de paralyser totalement le pays à la suite des effondrements de telles structures. Le contrôle technique des constructions doit être, selon le professeur, réorganisé… La question des gravats occasionnés par le séisme constitue un autre problème d’ordre environnemental. Ces décombres sont jetées sur les berges des oueds de Sébaou, pour ne citer que cet exemple et sur des monticules à Réghaïa, Rouiba…
B. Â K.


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