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Echec de la rencontre avec la tutelle
Grève des praticiens de santé publique
Publié dans Liberté le 08 - 06 - 2004

Invités, hier, à une réunion de conciliation, les représentants du syndicat ont refusé de revenir
sur les acquis obtenus en mai 2003.
Engagé depuis deux jours dans un mouvement de protestation totalement réussi (98% de taux de suivi), le Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) a été invité, hier, par la tutelle, à une réunion de conciliation.
Vouée à l’échec, cette dernière a cependant duré plusieurs heures durant lesquelles les deux parties ont tenté tous les moyens possibles afin de trouver un terrain d’entente, mais sans succès. Cet échec était, en effet, prévisible, eu égard aux déclarations qui ont précédé cette rencontre, notamment celle par laquelle le chargé de la communication faisait savoir, hier matin, que le ministère était surpris par la grève du Snpsp. Celui-ci avait, d’ailleurs, vite fait de réagir à ce propos à travers un communiqué dans lequel il expliquait aussi bien l’objet que le contexte de ce mouvement de protestation.
“Le syndicat a préféré reporter cette grève, prévue initialement en septembre 2003, à cause du séisme du 21 mai pour lequel, d’ailleurs, les praticiens de santé publique ont montré un grand dévouement et sacrifice pour assister et porter secours aux citoyens victimes. Le syndicat a eu aussi à différer cette action à l’après-présidentielle afin d’éviter toute récupération politique. Le syndicat décide par conséquent de reprendre, aujourd’hui, son mouvement de protestation.
Quant au timing, il n’est autre que d’ordre syndical�, lit-on dans le document qui précise, par ailleurs, que le préavis de grève avait été déposé le 22 mai 2004, donnant ainsi au ministère un délai de quinze jours au lieu des huit jours exigés par la loi.
Plus loin encore, le syndicat pointe carrément un doigt accusateur en direction du chargé de la communication qui, selon eux, “est derrière la non-installation des différentes commissions� et dément les affirmations de ce responsable en ces termes :  “Quant aux prétendus dossiers ouverts et aux commissions qui y travaillent, nous considérons que c’est une pure affabulation. Ces procédés de communication révolus ne trompent personne. Le Snpsp déclare qu’il n’y a jamais eu de commission�.
Ce sont là , en fait, les véritables motivations qui ont amené le syndicat à opter pour la reconduction de la grève menée en avril 2003 alors que les deux parties étaient arrivées à un accord. Cette fois-là , le mouvement de protestation s’est étalé sur six semaines à travers une grève perlée (à raison de deux jours par semaine, soit durant le mois d’avril et une bonne partie du mois de mai). Là aussi, la tutelle avait opté pour le dialogue qui allait aboutir à un procès de réconciliation.
Le syndicat avait obtenu alors cinq points : 80% d’augmentation du salaire de base des médecins généralistes exerçant dans les treize wilayas dites enclavées entre le Nord et le Sud (telles que M’sila, Saïda, Souk-Ahras, etc…) ; une prime d’encadrement pour tous les généralistes ; la généralisation de la prime de contagion ; une revalorisation de la prime de garde ; et, enfin, l’harmonisation de la prime de documentation.
Cet accord n’a jamais eu d’effet concrètement, d’où l’ire des syndicalistes qui ont décidé de reprendre le chemin de la contestation, la seule manière, semble-t-il, de se faire entendre.
Au deuxième jour de la grève, hier, la tutelle a vite fait d’inviter les grévistes à la table des négociations pour leur proposer, encore une fois, l’installation de nouvelles commissions et lancer des chantiers sur les dossiers de la contagion, la segmentation, etc…
Autrement dit, la tutelle ne se contente pas de remettre en cause quelques acquis arrachés par les syndicalistes lors de la dernière grève, elle va jusqu’à occulter totalement, selon les déclarations du syndicat, l’accord de mai 2003.
En conséquence, la grève du Snpsp va encore se poursuivre avec, bien entendu, un service minimum. Du moins, jusqu’à une prochaine tentative de négociation.
N. S.


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