Les opposants de Lefkir ont arrêté la date du 20 juin prochain pour l'organisation de l'assemblée générale élective et ce, à la salle de conférences du stade du 20-Août-55. Cette décision a été prise mardi dernier au terme d'une réunion des membres fondateurs du club, des anciens joueurs ainsi que des candidats à la succession de Lefkir. Une contre-offensive intervenue après le scandale de l'AG ordinaire de lundi dernier au Caroubier, marquée par une confusion générale. Les représentants de la DJS s'étaient alors retirés, d'où l'invalidation de l'assemblée. Les membres présents à ce conclave ont, du reste, rejeté le bilan moral et financier du président sortant Mohamed Lefkir. Un procès-verbal de cette réunion a été également déposé, hier, au niveau de la DJS. Une commission de candidature a été par la suite installée. Ils sont pour le moment trois candidats en lice (Ferrah, Selmi et Kalem). Mais rien n'est sûr que l'AG élective puisse avoir lieu le 20 juin prochain, car la DJS n'a pas donné son quitus à la démarche de l'opposition. En effet, selon la réglementation régissant les associations sportives, l'AG élective ne peut avoir lieu avant que le président sortant ne présente son bilan moral et financier. À ce titre, indiquent nos sources, Lefkir compte organiser à nouveau son AG ordinaire après que celle de lundi dernier eut été rejetée par la DJS. Lefkir a même fixé un ultimatum (jusqu'au 19 juin) aux membres de l'AG pour s'acquitter de leur cotisation annuelle estimée à 5 000 DA pour chaque membre. Faute de quoi, ils n'auront pas le droit de prendre part à l'AG ordinaire. C'est dire que la crise au sein du Chabab n'est pas encore prête de connaître son épilogue. Une opposition, en effet, déterminée à détrôner Lefkir mais ce dernier ne ne veut en aucun cas lâcher prise. Au moment donc où d'autres clubs sont sur le point d'entamer leur cycle préparatoire avant l'entame du prochain exercice, du côté des Rouge et Blanc de Belouizad, par contre, règne une situation des plus confuses. Devant cette situation, le club risque d'enregistrer une véritable saignée si les choses ne s'éclaircissent pas dans les tous prochains jours. Les joueurs belouizdadis menacent d'aller évoluer sous des cieux plus cléments, surtout s'ils ne perçoivent pas leurs dus (primes de signature) estimés à quelque 4 milliards de centimes, murmure-t-on. Cacophonie ! K. Y.