Hier, l'aviation est rentrée en action pour détecter d'éventuels mouvements suspects à l'intérieur du maquis. Une équipe de médecins légistes s'est attelée, hier, à pratiquer une profonde autopsie sur une dépouille mortelle retrouvée, la veille, par les forces de sécurité dans le sillage de leur opération de ratissage sur les monts d'Adekar, dont l'état se trouve en dégradation très avancée. Si une source sécuritaire affirme que ce cadavre a été retrouvé suspendu à un arbre, il n'en demeure pas moins qu'une autre thèse fait état du corps d'un terroriste décédé et enterré dans la forêt de Bourbaâtache, lieu où sont tombés les sept sanguinaires éliminés le week-end dernier par les forces de l'armée. Certains observateurs de la scène sécuritaire à Béjaïa n'excluent pas la piste du sinistre, Hassan Hattab, l'un des chefs du GSPC qui aurait trouvé la mort au maquis. Cependant, selon une source médicale, il est très difficile de s'avancer sur un cas aussi complexe. “Il faut attendre les résultats des prélèvements effectués pour voir plus clair”, nous a-t-on précisé. Notons que des échantillons prélevés sur cette dépouille ont été envoyés à un laboratoire spécialisé à Constantine pour des analyses approfondies. Par ailleurs, deux terroristes d'origine tunisienne et qui serviraient de garde rapprochée à l' “émir” du Gspc, Nabil Sahraoui, sont toujours en cavale dans ces maquis, une information confirmée par une source militaire. Par ailleurs, selon nos sources, le général major, Mohamed Lamari, serait attendu, dans la région pour encourager ses troupes. Le traquage des terroristes en repli dans les forêts de cette région par l'armée se poursuit toujours. Les forces de l'armée, engagées dans cette grande opération de ratissage, semblent être déterminées à “nettoyer” les maquis de la région. L'élimination de la direction du Gspc, à leur tête Nabil Sahraoui, en est une preuve qui stimule davantage les soldats de l'armée en opération dans la région. En effet, des hélicoptères de l'aviation militaire n'ont pas cessé, durant toute la journée d'hier, de survoler les monts d'Ivarissen et ce, jusqu'à ceux de Timiri dans la commune de Béni-K'sila. K. O. / L. O.