Les cours du pétrole progressaient d'un demi-dollar hier matin à Londres, en l'absence des intervenants new-yorkais, en raison de nouveaux sabotages survenus sur des oléoducs en Irak et des problèmes financiers rencontrés par le géant pétrolier russe Loukos. Vers 10h GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, référence sur l'International Petroleum Exchange (IPE) de Londres, valait 36,44 dollars, après avoir ouvert à 36,25 USD et clôturé vendredi à 35,92 dollars. Les cours du brut s'étaient envolés de trois dollars en fin de semaine dernière en raison d'inquiétudes sur l'approvisionnement et de commentaires de dirigeants saoudiens jugeant les prix actuels “équitables”. “Le cours du Brent progresse ce matin en raison de l'annonce d'autres sabotages sur des oléoducs en Irak et à cause des problèmes du géant pétrolier russe Loukos”, ont indiqué les analystes de la Maison de courtage Sucden. “Les exportations irakiennes à partir des terminaux du Sud sont tombées à 960 000 barils par jour samedi après que des saboteurs eurent fait exploser un des deux oléoducs les desservant”, ont-ils souligné. “L'Irak exportait environ 2 millions de b/j de brut à partir du Sud avant les dernières attaques”, ont-ils rappelé. Une rupture d'un oléoduc du Sud de l'Irak samedi a, en effet, entraîné une baisse de plus de 50% des exportations par le terminal de Bassorah.