Les prix du pétrole accéléraient leur repli, hier, à la mi-journée, les fonds spéculatifs continuant de vendre massivement après la reprise des exportations en Irak et l'appel de Moqtada Sadr à la fin des combats dans tout le pays. Vers 12h05 GMT (14h05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, référence sur l'International Petroleum Exchange (IPE) de Londres, chutait de 1,22 dollar à 39,42 dollars, son plus bas niveau depuis le 29 juillet. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de brut pour livraison en octobre est tombé sous le seuil des 42 dollars pour la première fois depuis un mois. Il perdait 52 cents à 41,76 USD lors des échanges électroniques précédant l'ouverture. La place de Londres, qui était fermée, lundi dernier, en raison d'un jour férié en Grande-Bretagne, connaît un recul plus important car elle essaie de rattraper le retard pris par rapport à New York, où les prix avaient chuté de 90 cents lundi dernier. “La chute (des cours) fait suite au mouvement d'hier à New York, en raison de signes d'une plus grande stabilité en Irak”, a indiqué Christopher Bellew, opérateur à la maison de courtage Prudential Bache. Le chef radical chiite Moqtada Sadr a annoncé, lundi dernier, l'arrêt des combats dans tout l'Irak et l'entrée dans le processus politique de son mouvement. En outre, les exportations irakiennes depuis le sud ont retrouvé, lundi soir, un niveau de 1,8 million de barils par jour (mbj) en dépit d'une série de sabotages contre des oléoducs. Mais la production irakienne demeure très vulnérable, selon les opérateurs.