Les travailleurs de la Société de maintenance et travaux industriels Somind, filiale groupe travaux Sider, basée à Annaba, interpellent les pouvoirs publics sur la décision de la direction de ladite entreprise, jugée de “hogra” et de mesure discriminatoire. Les plaignants, des contractuels depuis plus de deux années, affirment avoir été tout simplement mis à la porte au moment où la décision ministérielle de permaniser les travailleurs avait été rendue publique. “Contrairement aux proches du DG et ceux de certains délégués syndicaux, nous avons tous été licenciés et, en plus, mis en congé sans solde avant l'expiration de nos contrats de travail respectifs”, révèlent les travailleurs. Ces derniers, touchés par ces licenciements abusifs, dans la mesure où l'entreprise avait lancé, juste après cette mesure, une opération de recrutement de la main-d'œuvre par le biais de spots publicitaires, dénoncent vigoureusement ces pratiques dignes de la vendetta et appellent les responsables concernés à diligenter une enquête, car ils jugent qu'il y a une multitude d'irrégularités. En outre, les travailleurs reprochent à la direction d'avoir bafoué leurs droits. Entre autres, les primes fixées par l'entreprise sont calculées sur la base d'un ancien barème, lequel n'a jamais été révisé ; le salaire de base n'est pas conforme au Snmg ; les primes allouées aux déplacements de plus de 100 km ne sont pas conformes aux critères prévus par la loi, et enfin, la PRC est attribuée sur décision de l'employeur et non sur la base du rendement fourni par les travailleurs. Les malheureux travailleurs demandent au ministère du Travail d'intervenir pour mettre un terme à cette situation, signalée à maintes reprises à l'inspection du ravail d'El-Hadjar, cependant aucun résultat favorable n'a été donné. B. B.