La répartition des postes au sein des structures de l'Assemblée populaire nationale (APN), intervenue mardi dernier, a surpris certains “redresseurs” qui ne s'attendaient pas à se retrouver à la tête d'une commission permanente ou à la vice-présidence de l'Assemblée. C'est le cas notamment d'un animateur du mouvement de “redressement” du FLN qui a été désigné, à la suite de l'élimination de certains députés sanctionnés pour leurs critiques contre le candidat Bouteflika, lors de la dernière campagne électorale, à la tête d'une importante commission permanente. Ne se sentant pas capable de présider une commission aussi difficile, le député “redresseur” n'a rien trouvé de mieux à faire que de solliciter un partisan de l'ancien secrétaire général du parti, Ali Benflis, pour l'aider à gérer sa structure. Pourtant, c'est ce soutien à Benflis qui a conduit à sanctionner des députés élus pour occuper les structures de l'APN.