Les services de la wilaya de Blida ont sollicité, il y a quelque temps, l'Office de la promotion et de la gestion immobilière (OPGI) de cette ville pour acquérir cinq locaux à la cité Diar El-Bahri de Beni Mered pour abriter le siège d'une nouvelle sûreté urbaine qu'ils envisagent de créer dans ce quartier. Selon des sources locales, le wali de Blida a même procédé à la réquisition de ces locaux. Seulement, quelque temps plus tard, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a renoncé à l'acquisition des locaux en question en raison des prix proposés par l'OPGI, jugés trop élevés. Après quoi, les responsables de l'OPGI ont procédé à la vente de ces locaux sans passer par un quelconque avis d'adjudication, préférant la vente de gré à gré. Or, le recours à ce procédé n'est permis par la réglementation qu'à la suite de deux avis d'adjudication infructueux. S'agissant des locaux convoités, de nombreux habitants de la ville des Roses se posent la question de savoir qui en sont les heureux bénéficiaires.