Comme prévu, la JSK s'est envolée hier, en direction de Saint-Etienne pour effectuer son traditionnel stage d'intersaison au centre sportif de l'Etrat, situé à quelques kilomètres de la capitale du Forez. Après avoir entamé sa préparation estivale dans le beau site forestier de Yakouren sous la conduite du revenant Kamel Mouassa, les Canaris avaient bénéficié de quarante-huit heures de permission pour rejoindre leurs familles respectives et préparer leur paquetage pour rejoindre, hier matin, l'aéroport Houari-Boumediène et enclencher leur expédition en terre stéphanoise. Si les deux internationaux espoirs Hamlaoui et Tahraoui (dont le contentieux n'a pas été encore réglé avec son club l'ASO) ont été retenus par le stage de l'EN olympique prévu à Nîmes, dans le Yard, en prévision des prochains jeux Panarabes d'Alger, tout l'effectif kabyle était au rendez-vous puisque les deux internationaux Gaouaoui et Zafour étaient du voyage, alors que Raho, actuellement en vacances chez son frère en Allemagne, devait rejoindre directement le centre sportif de Saint-Etienne pour ne pas rater le train de l'intersaison où Mouassa n'a pas pour habitude de lésiner sur l'effort et le plan de charges. “La préparation d'intersaison est très importante pour une équipe appelée à jouer les premiers rôles en championnat, mais aussi en Ligue des champions. C'est pourquoi il faut retrousser ses manches pour cravacher dur, car nous n'allons pas à Saint-Etienne pour faire du tourisme”, a tenu à déclarer, peu avant le départ, Kamel Mouassa qui revient, pour la troisième fois, à la barre technique de la JSK et qui est déjà rompu à ce genre de préparation puisqu'il dirigera, à l'occasion, son quatrième stage au centre sportif de l'Etrat, un lieu idéal pour le travail et la concentration qu'il connaît parfaitement bien. Il est à rappeler que la JSK regagnera Tizi Ouzou à la mi-août et aura disputé entre-temps plusieurs matchs amicaux, en région stéphanoise dont un match-test important contre la formation de l'AS Saint-Etienne, qui vient de retrouver sa place en DI française après plusieurs années de purgatoire. M. H.