Après les départs de Drid Nasreddine, Omar Belatoui (ASMO), Haddou Moulay (USMA) et Daoud Bouabdallah (ES Tunis) ainsi que les libérations de Sadek Mazri (GCM) et Réda Acimi (ASMO), le président mouloudéen, Meziane Mourad, a, encore une fois, bradé hier trois piliers et titulaires indiscutables du MCO, à savoir Ali Moumen, Nacer Gaïd et Kouider Boukessassa qu'il a troqués contre le jeune arrière gauche de l'ASMO, Majid Benatia. Voulant à tout prix se débarrasser de la majorité des titulaires du MCO qui étaient pourtant ses amis et coéquipiers, Meziane a, en effet, rencontré le président de l'ASMO, Tayeb Mehiaoui, lundi après-midi, afin de trouver une solution qui arrangerait les parties concernées dans la mesure où les trois mouloudéens susmentionnés ne voulaient plus avoir affaire à leur ex-président alors que Benatia avait juré de quitter l'ASMO et de jouer au MCO avec qui il s'entraînait d'ailleurs. Après de longues discussions, les deux parties ont convenu ce qui suit : Moumen, Gaïd et Boukessassa signeront à l'ASMO et Mehiaoui obtiendra leur lettre de libération contre celle de Majid Benatia plus une somme d'argent avoisinant les 150 millions. Le premier responsable du club de M'dina J'dida s'est d'ailleurs montré très ravi de la belle affaire qu'il venait de conclure étant donné qu'il a réussi à “s'offrir” un excellent gardien de but très expérimenté en la personne de Acimi, un milieu de terrain “royal” avec Ali Moumen, Nacer Gaïd et Kouider Boukessassa ainsi qu'un staff technique qui a réussi des “miracles” en cinq mois au MCO et qui connaît surtout très bien les joueurs recrutés, lesquels devaient entamer, hier, la préparation avec leur nouvelle équipe. Quant au MCO, il vient de perdre toute une ossature alors qu'aucune arrivée de choix n'a été enregistrée, contrairement à ce que soutient le comité-directeur actuel. Tout ceci n'a, comme il fallait bien s'y attendre, guère échappé à l'opposition qui, constituée dans sa majorité d'anciens joueurs, est en train de s'activer pour réunir les deux tiers de l'assemblée générale à même de provoquer une AG extraordinaire et demander la destitution de Méziane qui continue d'affirmer à tue-tête qu'il est “soutenu par les autorités locales”, chose qui n'a, cela dit, guère effrayé, encore moins découragé ses… nombreux opposants. A. K.