Le bureau du SNJ (Syndicat national des journalistes) a tenu, dimanche dernier, une réunion pour évaluer l'initiative du ministère de la Communication portant installation d'une commission nationale pour la préparation des journées d'études sur la communication. À l'issue de la rencontre, le SNJ a rendu public un communiqué dans lequel il énumère les ambiguïtés de la démarche du département ministériel de tutelle. En premier lieu, il déplore ce qu'il considère comme une marginalisation des journalistes. “Deux journalistes, représentant les deux syndicats existants, ont été conviés à siéger dans ladite commission (composée de 37 membres, ndlr). À l'opposé, l'on constate le relèvement de la représentation des éditeurs à 14 membres, celle des universitaires à 9 alors que les délégués du ministère de la Communication sont au nombre de 7”. À ce titre, le SNJ note que les pouvoirs publics s'attellent à séparer délibérément les intérêts des éditeurs de ceux des journalistes salariés. “Ils continuent, semble-t-il à croire que l'éditeur représente forcément tous ceux qui travaillent dans son entreprise et, ce faisant, il est en droit de s'exprimer en leurs noms…”. Le SNJ propose de rétablir la situation pour que les journalistes aient leur mot à dire sur les projets du gouvernement. R. N.