Alger est devenue une étape incontournable au Maghreb pour les dirigeants politiques, en particulier pour ceux de Washington et de Paris. C'est ce qui ressort d'un dossier consacré ce week-end par un journal français, Le Figaro en l'occurrence. Partenaire et allié face au terrorisme, mais également partenaire commercial “intéressant”, “l'Algérie est redevenue un marché attirant pour les investisseurs internationaux. Cinquième producteur mondial de gaz et dix-septième de pétrole, l'Algérie engrange en effet depuis 1999, année de l'élection d'Abdelaziz Bouteflika, des excédents records sur son commerce extérieur. Grâce à un cours du baril à 28,9 dollars l'année dernière, le pays a affiché en 2003 une croissance de 6,8%, la plus forte depuis quinze ans, et accumulé dans les coffres de sa Banque centrale 33 milliards de dollars (au 1er décembre dernier) alors que la dette n'est plus que de 22 milliards”, écrit Le Figaro.