Le rapport administration-citoyen a tendance à se compliquer. À chaque fois qu'il sollicite un service public pour une quelconque prestation, le calvaire bureaucratique débute et toutes sortes d'“innovations” l'estomaquent par leur incongruité. À Sétif, il faut se munir à la fois de la carte d'identité, du permis de conduire ou du passeport pour justifier sa citoyenneté d'Algérien et selon l'humeur du préposé au service sollicité. Ainsi, le Trésor public exige la carte nationale d'identité pour le paiement de chèques, les agences de location de voitures, le passeport, et les P et T le permis de conduire. Et si on accordait les violons avant d'imposer ces peines aux citoyens ?