“La culture de la violence et l'insécurité ne permettent pas le développement du continent”, a-t-il affirmé. La 6e Conférence panafricaine des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui a débuté le 9 septembre dernier au Palais des Nations, Club-des-Pins, a clos ses travaux, hier, avec l'adoption de la convention d'Alger. Un texte, qui selon ses rédacteurs, consolidera “les acquis des précédentes conférences et plus particulièrement ceux de la dernière conférence de Ouagadougou”. Il s'agit, en effet, de répondre aux défis auxquels le continent africain est confronté. L'un des plus importants, soulignait à l'ouverture des travaux de la conférence le président de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Juan Suarez Del Toro R, est “la réduction de la pauvreté, un domaine dans lequel les organisations humanitaires sont appelées à jouer un rôle très important en atténuant les effets de ce fléau sur la population”. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a prononcé, hier, un discours à la clôture de la Conférence d'Alger insistera sur la consolidation du travail humanitaire dans le continent africain, la partie la plus touchée au monde par la pauvreté et les maladies, entre autres le sida. Après avoir exprimé la reconnaissance du peuple algérien aux organisations, entre autres, la Croix-Rouge, qui ont été à ses côtés dans les moments douloureux suite au séisme du 21 mai 2003, Abdelaziz Bouteflika soulignera ensuite que le développement du continent ne peut se faire avec la culture de la violence et dans l'insécurité. Cependant, le président de la République, qui a évoqué la violence terroriste, un phénomène international, mettra l'accent sur la politique sans merci contre le terrorisme accompagnée de la concorde civile. “Si on veut régler définitivement ce problème, il faut que l'on s'attaque à ses causes”, affirmera Abdelaziz Bouteflika. Le président de la République évoquera, à ce sujet, les solutions préconisées pour le continent dans le cadre du Nepad. S. R.