Les travaux de cette conférence auront lieu du 5 au 9 septembre 2004 au Club-des-Pins. Placé sous le haut patronage du président de la République, ce congrès abordera les problèmes liés à la santé, à la pauvreté, et les moyens à mettre en œuvre pour diminuer les souffrances des Africains. Lors d'une conférence de presse animée hier au siège du Croissant-Rouge algérien, le président de cet organisme, le Dr Mohamed Salah Badouna, a révélé que cette conférence est “importante”, car elle se tient à un moment où l'Afrique traverse de graves crises comme le fléau du criquet. Parmi les thèmes importants qui seront abordés lors de ces travaux, le sida, eu égard au grand nombre d'Africains infectés par le virus VIH dans un continent où la majorité des habitants n'a pas les moyens de se protéger et encore moins de se soigner. Par ailleurs, les difficultés liées à la prise en charge des psychotroma seront débattues lors du congrès. Lors de ces mêmes travaux, les capacités opérationnelles des sociétés africaines de Croix et Croissant-Rouge seront évaluées en vue de dresser une projection sur leurs capacités de réagir lors des catastrophes. Les participants se pencheront aussi sur la politique à adopter afin de sensibiliser les donateurs potentiels “pour apporter leur soutien financier et logistique à des programmes définis par la conférence”. La conférence, qui fera le bilan des recommandations des précédents travaux tenus à Ouagadougou, proposera des solutions “opérationnelles adaptées aux réalités africaines en matière de lutte contre le sida, la sécurité alimentaire et les capacités des mobilisables des sociétés humanitaires nationales”. 53 sociétés nationales de Croix et Croissant-Rouge, 19 autres sociétés d'Amérique et d'Europe et des représentants du CICR et de la Fédération internationale des sociétés de Croix-Rouge, participeront à cette conférence. Par ailleurs, des experts algériens, des délégués du système des Nations unies et du Nepad ainsi que des ONG internationales et représentants des institutions gouvernementales et de la société civile prendront aussi part à ces travaux. S. I.