L'université d'été de la confédération des cadres de la finance et de la comptabilité, qui a élu domicile à Annaba depuis hier, a connu une adhésion sans précédent, du moins dans cette ville. Des cadres de banques, des experts-comptables ainsi que des spécialistes des télécommunications et des juristes y ont participé et animé des débats autour de thèmes aussi riches que variés tels que la prise en charge du commerce extérieur par les institutions bancaires, la certification des comptes des sociétés et la responsabilité des commissaires aux comptes. Le concept des technologies de l'informatique et de la communication, qui commence à se matérialiser en Algérie, a retenu l'attention de l'assistance et suscité de nombreuses questions de sa part. Questions auxquelles a répondu et illustré d'exemples sur son efficacité avérée dans les milieux de l'industrie et du commerce dans les pays développés, M. Cheurfaoui Karim, ingénieur d'état et expert en télécommunications. Cet ancien élève de l'école de télécommunications de Paris, qui a également exercé dans de prestigieuses entreprises spécialisées en grande-Bretagne, s'est voulu affirmatif en assurant que l'Algérie a la possibilité de résorber une grande partie du chômage des cadres diplômés en leur offrant dans un premier temps (le court terme) plus de 35 000 postes dans les fameux centres d'appels qui foisonnent à travers le monde. Pour illustrer son propos, M. Cheurfaoui a cité l'exemple des centres d'appels qui sont de plus en plus consultés en France, au Maroc, en Tunisie et qui ont tous leurs chances de faire le bonheur des compétences algériennes. L'intervenant a tenu également à évoquer l'opportunité qui s'offre pour les 470 000 experts qui ont quitté l'Algérie pour s'installer en France ayant la possibilité de mettre leurs compétences à contribution par le biais des télécommunications. A. A.