Contrairement aux précédentes réunions, celle d'hier, qui a rassemblé la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS), affiliée à l'UGTA, et le ministère de tutelle, semble ouvrir des perspectives prometteuses. C'est du moins ce qu'a laissé entendre un de ses responsables, le chargé de l'organique. Rédha Aït Taleb a, en effet, déclaré, hier en fin d'après-midi, que “la discussion s'est bien déroulée au siège du ministère de la santé et a laissé une lueur d'espoir sur la concrétisation pour un premier temps de l'indemnité de contagion”. Interrogé sur le déroulement de cette rencontre, M. Aït Taleb a déclaré : “Les gens du ministère étaient préoccupés par la recherche d'une solution pour arrêter la grève, mais nous, nous voulions trouver une solution pour faire aboutir le dossier des revendications.” L'organique de la FNTS a également indiqué qu'une commission mixte a été installée, hier, afin de “suivre les développements au niveau de la commission ad hoc”. “La tutelle déclare que les portes du dialogue sont toujours ouvertes. C'est bien et nous sommes d'accord avec ce principe. Mais, il faut que les réunions débouchent sur du concret. Nous demandons au ministère de faire pression sur la commission ad hoc, pour faire aboutir le dossier”, a encore soutenu le responsable syndical. Ce dernier a, en outre, rejeté l'idée avancée par le ministre de la santé, relative à une nouvelle discussion autour des revendications de la Fédération, estimant que celle-ci ne serait acceptée que “s'il est question de la concrétisation des revendications par étape”. Malgré “le petit espoir” ressenti, hier, par des membres de la Fédération de la santé, cette dernière garde le cap sur la grève, jusqu'à la satisfaction des accords conclus avec la tutelle. “Les gens du ministère ont raison d'affirmer qu'ils ont respecté leurs engagements, en transmettant nos doléances à la commission ad hoc. Mais, ce n'est pas tout, ils doivent faire bouger cette commission, en faisant pression sur elle”, a signalé l'organique de la FNTS. Selon lui, le débrayage se poursuivra avec un service minimum. “Nous continuerons à assurer le service minimum. Les malades hospitalisés et les malades chroniques sont toujours pris en charge”, a relevé Rédha Aït Taleb. H. A.