Une enseignante de philosophie est au bord de la dépression depuis que l'Académie d'Alger l'a mutée du lycée Amara-Rachid (Ben Aknoun), après près de vingt ans de fidélité au poste. Cette enseignante a reçu, au mois de novembre 2003, la notification de sa mutation vers un établissement de Bouzaréah, au motif de la compression de son poste (elle n'aurait pas dû être la victime de cette compression puisqu'elle n'est pas la dernière recrue du lycée). Elle s'est résignée, avec le vague à l'âme, à prendre ses fonctions dans le nouvel établissement, tout en introduisant un recours auprès de la tutelle. Mais qu'elle ne fut sa surprise de constater que le poste, qu'elle occupait au lycée Amara-Rachid pendant 18 ans, a été rouvert mais attribué à une autre enseignante ! Face à ses protestations, la direction du lycée n'a pas trouvé mieux que de lui rétorquer qu'elle ne pouvait pas être reprise car son mari enseigne dans le même établissement et que ses trois fils y sont scolarisés. Piètre argument.