Lors de la conférence de presse organisée hier au groupement d'Alger (Bab Edjedid), le lieutenant-colonel Messaoudi, de l'Institut de criminologie, a annoncé la création des brigades vertes. Il s'agit d'une expérience pilote lancée pour le moment au niveau d'Alger, d'Annaba, d'Oran et de Hassi- Messaoud. Autrement dit, les sites sur lesquels il a été constaté de grandes menaces écologiques ou de graves atteintes à l'environnement. Au niveau d'Alger, le bilan du 1er juin au 1er août 2004 atteste de pas moins de 134 infractions constatées. Celles-ci concernent des constructions sans autorisation, des vols et extraction de sable, le non-respect des règles d'hygiène, de l'irrigation à l'aide des eaux usées et le jet d'immondices. Il s'agira donc, dans un premier temps, de petites cellules de trois éléments qui auront pour tâche de collecter des prélèvements à analyser ou encore des infractions à constater selon la loi établie. Les cellules en question travailleront de façon tout à fait indépendante, mais devront communiquer les résultats au procureur de la République et au wali qui devra à son tour user de ses compétences. Le lieutenant-colonel Messaoudi a assuré, à l'occasion, que cette expérience sera généralisée progressivement. N. S.