Ayant apparemment décidé de ne pas faire marche-arrière après ses déclarations à Sétif, le keeper mouloudéen Amine Aït Zeggach a mis samedi après-midi ses menaces à exécution, boycottant ainsi la reprise des entraînements. Son absence s'est fait, d'ailleurs, très vite remarquer par les présents au complexe sportif des castors, à l'instar de la présence du président Mourad Meziane qui a tenu, comme à son habitude, à venir réconforter par… des “paroles” ses joueurs et staff technique. Mais certains échos laissent croire à une simple “colère passagère” de Amine Aït Zeggach qui devait “reprendre très vite les entraînements avec le club”. Une source autorisée nous a révélé, au contraire, que le “fossé est bel et bien profond entre le gardien de but et sa direction”. Selon la même source, Aït Zeggach a deux choix : soit il “dément officiellement avoir déclaré ce qui a été rapporté par un bon nombre d'organes de presse”, ce qui lui permettra, souligne notre source, de réintégrer le groupe ; soit il sera “obligé d'acheter sa lettre de libération afin de pouvoir quitter le club durant le Mercato”. L'absence de Aït Zeggach n'a de plus guère profité à l'autre gardien de but, de l'équipe Réda Ouamane, qui arrive à l'entraînement en tenue civile, car souffrant d'un problème gastrique, a été (presque) obligé de s'entraîner. Afin de pouvoir se “changer”, Ouamane a même été conduit à son domicile familial à bord du véhicule du président Meziane. Toujours côté terrain, il y aurait de fortes probabilités de voir le latéral droit Zoheir Bendida reprendre sa place à l'occasion de la venue de la JSK, jeudi, alors que les deux camerounais sont attendus à Oran juste après le mois de ramadan. Côté administration, une conférence de presse est programmée par les dirigeants demain mardi dans la soirée. À en croire certaines indiscrétions, le comité directeur mouloudéen mettra à profit cette occasion pour dresser un tableau récapitulatif de l'actuelle situation du club et faire par la même un bilan provisoire d'un an de règne. L'opportunité sera également donnée à Meziane pour pointer un doigt accusateur vers l'opposition, soupçonnée d'être “dernière les remous que connaît actuellement le club d'El-Hamri”, ce qui bien entendu a été catégoriquement démenti par un membre influent de l'association des anciens joueurs du MCO avec lequel nous avons pris attache et qui a tenu à devancer la sortie médiatique du premier nommé en affirmant que “s'il venait à attaquer les anciens joueurs ou les anciens dirigeants, Meziane ne fera qu'essayer de cacher le soleil avec un tamis. Nous nous tenons à l'écart et tout ce qui pourrait arriver de mal au MCO serait de la faute des actuels dirigeants qui sont au nombre de cinq et qui devront, l'heure venue, rendre des comptes à la famille et aux supporters mouloudéens”. A. K.