Le 2 novembre 1982, il y a 22 ans jour pour jour, à 20 heures, Kamel Amzal, jeune étudiant en interprétariat à l'université de Ben Aknoun fut poignardé sauvagement dans le dos par un commando islamiste à l'intérieur de la cité universitaire au moment où il posait une affiche sur un mur appelant à une assemblée générale des étudiants. C'était pour élire librement un comité universitaire démocratique loin de toute chapelle de l'Unja. Kamel Amzal, alias Madjid Ath Ouamar, natif du village Tiferdoud, commune d'Abi Youcef, Aïn El-Hammam, wilaya de Tizi Ouzou, après avoir décroché son baccalauréat en 1981 s'inscrit à l'université de Ben Aknoun pour une licence d'espagnol (interprétariat). Etudiant actif, il venait juste de boucler ses 20 ans quand la horde intégriste avait décidé de lui ôter la vie. Quinze autres de ses camarades furent blessés durant cette attaque nocturne sous les cris d'“Allah Akbar”. Ce drame annonçait déjà la couleur et l'agitation de la mouvance intégriste en milieu estudiantin appelée jadis “mouvement des Frères musulmans”. M. S. B.