Deux étudiantes ont été récemment agressées en plein jour dans l'enceinte de la faculté de droit de Ben Aknoun. Les agresseurs “ont pris la fuite” en toute quiétude. À Sétif, un élève d'un CEM a été agressé à l'arme blanche. La victime s'en est sortie avec dix jours d'incapacité de travail. Des lycéennes sont molestées sans qu'aucun responsable ne bouge le petit doigt. D'autres actes similaires sont signalés çà et là, au vu et au su des chefs d'établissement impuissants devant cet état de fait. Evidemment, des plaintes ont été déposées et les menaces de recourir à des mouvements de grève se sont généralisées. Les directions de l'éducation, interpellées par les parents d'élèves, ont envoyé des rapports à leurs tutelles respectives. Avec tous ces drames quotidiens, les ministères concernés n'ont pris aucune mesure exceptionnelle pour assurer la sécurité des élèves et des étudiants. Alors, faut-il attendre le pire ?