Les demandeurs de logements sociaux dans la commune de Béjaïa ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya pour exiger leur distribution. Ils sont des dizaines à avoir répondu à l'appel lancé par un collectif de demandeurs de logements sociaux dans la commune de Béjaïa. Plus de 200 logements sociaux, selon les animateurs du collectif, attendent d'être distribués. Ces logements sociaux avaient été, pour rappel, affectés à l'hébergement des étudiants à Sidi-Ali-Lebhar avant d'être libérés et qui n'ont pas été distribués depuis. Il faut dire aussi que la deuxième tranche des logements sociaux locatifs n'a toujours pas été rendue publique. Les autorités locales appréhendent la réaction des nombreux demandeurs de logements sociaux. Une liste qui devait être publiée, il y a plusieurs mois déjà. Par ailleurs, deux autres mouvements sociaux ont été enregistrés dans la wilaya de Béjaïa. La première action a été menée par les habitants d'Ihaddaden Ouada. Ils ont organisé, dans la matinée d'hier, un rassemblement devant le siège de l'APC pour réclamer le bitumage de la route menant vers leur cité ainsi que l'assainissement. Dans la commune de Tifra, ce sont les habitants du village de Tasga qui ont fermé le siège de l'APC. Ils exigent le bitumage de leur route, qui est dans un état non carrossable. Un projet de bitumage a été confié, a indiqué le maire sur les ondes de la radio locale, à une entreprise. Mais la cadence des travaux exacerbent les usagers de cette route quasi impraticable. Par ailleurs, les habitants de la commune Fenaia-Illematen ont procédé, hier matin, à la fermeture des routes nationales n°26 et n°12 pour exiger le raccordement de leur village au gaz naturel. Les deux axes routiers à grand trafic ont été bloqués à la circulation respectivement à Remila et Borbaâtache. Une protestation sociale qui n'est pas sans conséquences sur les usagers de ces deux routes nationales. Les usagers de ces routes, venant de la haute vallée de la Soummam ou d'Adekar en passant par Tizi Ouzou, ont été contrains de faire des détours sur des chemins de wilaya. Ce qui a créé des désagréments certains aux automobilistes et aux usagers de ces routes nationales, qui ne savent plus à quel saint se vouer tellement le recours au blocage des routes est devenu systématique. L. O