Vingt-quatre terroristes ont été "neutralisés", deux capturés, des véhicules détruits et d'importantes quantités d'armes saisies par les forces françaises dans le nord du Mali, a annoncé samedi l'armée française, dans un bilan d'une opération antiterroriste. "Plusieurs véhicules adverses ont été détruits et d'importantes quantités d'armement ont été saisies ainsi que du matériel destiné à fabriquer des bombes pour mener des attentats", a indiqué le commandement de Barkhane dans un communiqué publié après la fin de l'opération vendredi. L'opération française, qui a été lancée le 28 octobre, dans la vallée de l'Amettetai et le massif du Tigharghar, dans la région de Kidal (extrême nord-est du Mali), "a permis d'affaiblir les réseaux terroristes opérant dans le nord du Mali et desserrer l'étreinte qu'ils exercent sur la population de cette région", a ajouté le texte. Un soldat des forces spéciales françaises avait été tué fin octobre dans le nord du Mali dans le cadre de la traque des terroristes. Le nord du Mali fait face à une recrudescence d'attaques terroristes dont la plus meurtrière a tué 9 Casques bleus nigériens le 3 octobre dernier sur l'axe Ménaka-Ansongo (est de Gao). Plusieurs soldats et des civils ont également été récemment tués ou blessés par l'explosion de mines dont la pose est attribuée aux terroristes. La force Barkhane regroupe 3 000 militaires français, en partenariat avec cinq pays du Sahel, dont la mission est de lutter contre les groupes armés dans la bande sahélo-saharienne. Elle a été créée en août avec la participation de cinq pays sahéliens qui sont la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. A. R./Agences