Protesta des commerçants à Tizi-Gheniff (Tizi Ouzou) : Les sièges de la daïra, de l'APC et le marché fermés La contestation ne semble pas s'estomper à Tizi-Gheniff, important chef-lieu de daïra dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il y a à peine dix jours que les transporteurs ont suspendu leur mouvement de grève qu'une autre action de protestation vient d'être déclenchée par une autre corporation. Il s'agit des commerçants et des marchands de fruits et légumes exerçant à l'intérieur du marché. En effet, avant-hier matin, ils ont lancé une action de protestation qu'ils disent illimitée. Après avoir fermé le marché, ils se sont rendu aux sièges de la daïra et de l'APC où ils ont carrément cadenassés les portes d'entrée principales. Ils étaient plus d'une centaine à observer un rassemblement devant le portail. Le mouvement de protestation risque encore de pénaliser les consommateurs plus longtemps d'autant plus que nous avons appris que la rencontre avec le chef de daïra n'a rien réglé. Une délégation de protestataires a été reçue hier peu avant la mi-journée par le maire et ses adjoints pour tenter de trouver des solutions aux problèmes posés. O. Ghiles Saharidj (Bouira) : Le siège de l'APC fermé par les habitants de M'zarir Les habitants du village de M'zarir, dans la commune de Saharidj, ont exprimé leur mécontentement dimanche matin en fermant le siège de l'APC pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "marginalisation de leur village". Dans une plateforme de revendications remise aux autorités locales, ces habitants exigent une "prise en charge urgente", afin de déterrer le dossier de délocalisation de leur village dont les maisons sont exposées aux chutes de pierre. Ce village se situe à quelques encablures du col de Tizi N'kouilal, limitrophe à la wilaya de Tizi-Ouzou, et d'immenses rochers menacent de tomber sur leurs demeures. "A l'approche de la saison hivernale, les chutes de pierres deviennent quotidiennes avec les intempéries. Cela fait déjà 3 ans qu'un dossier à été remis aux autorités pour procéder à l'évacuation des villageois vers un site sécurisé, mais en vain", déplore Amar, un quinquagénaire de la localité. Hafidh Bessaoudi