Une société privée a été désignée pour assurer la sécurité de l'université Ali-Lounici d'El-Affroun. Cette décision a été prise par la direction des œuvres sociales de l'université pour mettre fin à l'infiltration des étrangers qui imposent leurs diktats dans ce lieu, allant jusqu'à agresser les étudiants. Cette décision a été bien accueillie par les étudiants, sachant que les agents de sécurité sont accompagnés par des chiens de garde durant la nuit. Ce nouveau dispositif de sécurité permettra l'ouverture des cités universitaires des filles, fermées depuis longtemps à cause de l'insécurité qui règne dans cette vaste université située dans une zone isolée. Mohamed Messouter, responsable des œuvres sociales de l'université Ali-Lounici d'El-Affroun, explique qu'aujourd'hui, l'offre des hébergements dans l'université est plus grande que la demande. Le responsable défie quiconque qui prouve qu'il y a un besoin ou manque d'hébergement des étudiants. Il atteste que l'université en question devra réceptionner bientôt 4 résidences universitaires de 2 000 lits chacune. Un autre projet de réalisation de quatre autre résidences universitaires qui comptent 8 000 lits et qui devront être réceptionnées l'année prochaine pour atteindre une totalité de 20 000 lits. En ce qui concerne la restauration des étudiants, le responsable explique, à ce sujet, la réception d'un restaurant central de l'université qui devra bientôt ouvrir ses portes pour distribuer 4 000 repas/j. Un autre restaurant est en construction dans la même université pour pouvoir répondre aisément à la demande des étudiants. En matière de transport universitaire, le responsable des œuvres universitaires révèle que l'université s'est dotée de six nouveaux autobus qui sont opérationnels cette semaine, et qui ont permis d'ouvrir de nouvelles lignes pour transporter les étudiants des communes de Bouinan, H'tatba et Sidi Rached. Il révèle aussi l'acquisition d'autres bus pour atteindre un nombre de 132 autobus qui transportent les étudiants vers toutes les destinations. K. F.