Le président français, Jacques Chirac, a souligné, hier, à Ouagadougou devant les participants au 10e Sommet des chefs d'état et de gouvernement ayant le français en partage, que la paix est la condition première du développement. Abordant les enjeux de ce sommet, le président français a de nouveau souligné que “la paix est une condition au développement. Mais pour que cette paix puisse s'enraciner durablement, le progrès économique — stimulé par des politiques de croissance vigoureuses — devrait, servir “la justice et la solidarité” et “respecter les équilibres sociaux, culturels et écologiques”. Dans le même contexte, le chef de l'état français a indiqué qu'avec l'adoption d'un cadre stratégique décennal, la francophonie “donne à ses membres les moyens de relever le défi” en orientant les opérateurs pour la mobilisation des ressources pour l'éducation et la santé, pour l'écologie et pour la culture, et en renforçant “la crédibilité des projets présentés aux bailleurs de fonds internationaux”. Le président, Chirac, a par ailleurs estimé que l'adoption, l'année prochaine, de la convention sur la diversité culturelle “est possible” et qu'elle marquera “une étape décisive dans l'élaboration d'un nouvel ordre international fondé sur la solidarité et le respect”. Le président Abdelaziz Bouteflika participe à ce sommet.