Le 22e sommet France-Afrique, qui s'est ouvert, hier, à Paris, réunira plus de 35 chefs d'Etat. Le sommet proprement dit occupera la matinée et l'après-midi d'aujourd'hui et la matinée de demain. Il sera précédé par une réunion des ministres, a précisé le porte-parole du Quai d'Orsay. Le sommet, dont les débats, “largement informels, se tiendront à huis clos”, sera précédé d'une réunion de travail du président français, M. Jacques Chirac, “avec les chefs d'Etat de certains pays ayant des liens particulièrement étroits avec la France”. Sous le thème générique “L'Afrique et la France, ensemble dans le nouveau partenariat”, le sommet sera décliné sur trois aspects, d'abord, “le partenariat pour la paix et la sécurité en Afrique, notamment le règlement des crises”, ensuite “le partenariat pour répondre aux priorités du développement (notamment : santé et éducation, eau et préservation des ressources naturelles, développement agricole)” et enfin “le partenariat pour répondre aux grands enjeux du monde (lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, environnement et développement durable)”. Les présidents sud-africain et gabonais, Thabo M'beki et Omar Bongo, introduiront les débats pour le thème “Paix et sécurité”, les présidents malien, mauritanien et mozambicain, Amadou Toumani Touré, Ould Taya et Chissano introduiront celui lié à la “Priorité du développement” et les présidents égyptien et zambien, Moubarak et Mkap, pour les “Grands enjeux du monde”. Le secrétaire général des Nations unies et le président de la commission de l'Union africaine seront présents à ce sommet où il n'y a pas d'observateurs. Ce sommet, explique-t-on à Paris, s'inscrit dans la perspective du sommet d'Evian (G-8) et donnera lieu à des analyses qui "seront dans ce sens particulièrement utiles à la présidence française”. Celle-ci, ajoute-t-on enfin, “mettra tout naturellement à l'ordre du jour du sommet de G-8 le nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (nepad) afin de faire le point du plan d'action adopté par le G-8 à Kananaskis en réponse au nepad”.