Comme rapporté dans notre édition d'hier, le stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa a vécu des scènes regrettables au sortir du match ayant opposé le MOB à l'USMA. Il faut dire que personne ne s'attendait à cette fin de partie houleuse sur le terrain, du moment que la rencontre s'était déroulée dans les meilleures conditions, et ce, durant les 90' de jeu. Ces scènes de violence n'ont pas été sans conséquence, puisque nous avons enregistré des dizaines de blessés parmi les supporters des deux camps qui on été évacués en urgence à l'hôpital de Béjaïa par les agents de la Protection civile. Cette dernière a fait état, hier, de 30 supporters blessés et 15 policiers également blessés. Les éléments de la police ont également évité le pire en dehors du stade où une meute de jeunes attendaient pour en découdre avec les services de sécurité et les supporters de l'USMA. A ce propos, il y avait environ 500 supporters algérois dans les tribunes du stade de l'Unité maghrébine et qui n'ont pas cessé de soutenir les coéquipiers du buteur Meftah depuis le coup d'envoi de la rencontre. Dans cette bataille rangée, les services de sécurité ont procédé à l'arrestation de 15 personnes. Cela dit, ces scènes de violence n'honorent nullement la balle ronde nationale. A noter que malgré les moyens déployés et les "décisions de replâtrage" pour mettre fin à ce genre de scènes dans nos stades, la violence est toujours présente. Pis, elle persiste. "C'est très grave ce qui s'est passé, et cela n'honore pas le football algérien. J'avoue qu'on n'a pas retenu la leçon Ebossé qui a perdu la vie à la suite de tels incidents", fulminait Dziri, après les incidents survenus au stade de Béjaïa. A. H