La cour suprême vient de statuer dans l'affaire de l'ex-wali d'Oran. Sur les 52 personnes impliquées dans cette affaire, qui a occupé longtemps les devants de la scène médiatique, 48 ont bénéficié d'un non-lieu. les quatre autres, tous des commis de l'état, doivent répondre individuellement des chefs d'inculpation retenus contre eux, et ce selon l'article 119 du code des procédures pénales. Maître Benbraham Fatima, visiblement satisfaite du verdict, dira : “Quand les juges obéissent à la loi et à leur conscience, la justice sort grandie.” En effet, la cour suprême a débouté le juge d'instruction et la chambre d'accusation qui ont chargé toutes les personnes inculpées pour les mêmes chefs d'inculpation. Cette charge collective avait suscité la colère du collectif des avocats de la défense qui a soulevé la “violation manifeste de la loi en matière de personnalisation des peines” au mois d'octobre dernier. Leur pourvoi en cassation a porté ses fruits. Comme en témoigne la note d'optimisme qu'affiche maître Benbraham quant au dénouement de cette affaire, inscrite au rôle de la prochaine session du tribunal criminel d'Alger. M. A.