Les réactions à l'attaque terroriste perpétrée, hier, au cœur de Paris, contre les locaux du journal satirique Charlie Hebdo ne se sont pas fait attendre. Barack Obama, président des USA, a condamné "une fusillade terrifiante contre l'hebdomadaire". Il a souligné dans son message que son pays est disposé à aider la France "pour que les terroristes qui en sont responsables soient traduits en justice". La chancelière allemande, Angela Merkel, s'est dite "bouleversée par l'attentat abominable". "Cet acte horrible est non seulement une agression contre la vie des citoyennes et des citoyens français", mais "aussi une attaque que rien ne peut justifier contre la liberté de la presse et d'opinion, un fondement de notre culture libre et démocratique", a affirmé la chancelière. Le Premier Ministre britannique, David Cameron, a condamné une attaque terroriste "révoltante". "Nous nous tenons aux côtés du peuple français dans le combat contre le terrorisme et pour la défense de la liberté de la presse", a déclaré M. Cameron. Le président russe, Vladimir Poutine, a dénoncé, pour sa part, "le terrorisme sous toutes ses formes". "Nous sommes convaincus à Moscou que rien ne peut justifier des actes terroristes", a-t-il ajouté. "Nous avons la conviction que la lutte contre le terrorisme est impossible sans une coopération multilatérale", a-t-il encore ajouté. Le gouvernement canadien, par la voix de son Premier ministre, a condamné l'attaque terroriste, estimant que c'est "un acte terroriste barbare". M. Stephen Harper, Premier ministre canadien, a ajouté qu'il est "horrifié par cet acte terroriste barbare commis en France". L'Espagne a condamné, pour sa part, "un acte terroriste vil et lâche", en estimant que la liberté de la presse est "un droit fondamental". "Le gouvernement, au nom du peuple espagnol, exprime sa condamnation la plus ferme de cette attaque", a écrit encore le gouvernement espagnol. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné, lui aussi, "un acte barbare d'une extrême gravité et une attaque contre la démocratie et la liberté de presse". Le Vatican a réagi contre "la double violence", à la fois "contre les personnes" et "contre la liberté de la presse, aussi importante que la liberté religieuse". Al-Azhar a déploré, pour sa part, "une attaque criminelle", soulignant que "l'islam dénonce toute violence". M. M.