Sonatrach a conclu, hier, avec le consortium espagnol Repsol-Gas Natural le contrat de développement des gisements de gaz humide de Gassi Touil-Rhourde Nouss. Un investissement évalué à 3-3,5 milliards de dollars. Ce dernier avait remporté le projet à l'issue d'une ouverture publique des plis commerciaux devant des concurrents de taille mondiale, dont des majors tels le groupement Shell-Total et BP. Le groupement Eni-Anadarko de la partie détient de gros intérêts en Algérie. C'est la première fois dans le pays qu'un projet intégré — de l'amont à l'aval — est proposé en partenariat et attribué à une compagnie internationale. Le contrat comporte plusieurs composantes. à l'amont, il s'agit de développer les gisements de Gassi Touil et de Rhourde Nouss, avec cependant des travaux d'exploration pour lever les incertitudes sur les réserves. La part de Sonatrach dans l'investissement amont est de 35%. Il s'agit, également, de réaliser un gazoduc et une usine de liquéfaction de gaz de 4 millions de tonnes annuellement (part de Sonatrach 20% dans l'unité), dont les quantités seront totalement exportées. Il est prévu également la commercialisation conjointe des volumes exportés. Les deux gisements produiront au minimum 6,5 milliards de mètres cubes de gaz annuellement et 40 000 barils/jour de condensat. Le premier mètre cube de gaz est prévu en 2009. N. R.