Une première en Kabylie et sans doute même en Algérie : chaque vendredi, un interprète en langage des signes assure l'explication du prêche aux sourds-muets qui viennent faire la prière à la Grande-Mosquée de Tizi Ouzou. Cette louable initiative, fortement appréciée par cette catégorie de personnes, attire de nombreux fidèles qui viennent même des wilayas limitrophes à l'image d'Alger, de Bouira, de Béjaïa et de Boumerdès. Aussi des cours de religion, de couture et de peinture sur soie sont-ils dispensés au niveau de l'union locale des sourds-muets. Une quarantaine de spécialistes en langage des signes ont été formés par cette association ces trois dernières années. Leur mission ? Assister cette frange de la société dans la formation, devant l'administration et les tribunaux.