Tlemcen: Le chef de bureau d'El Watan menacé Chahreddine Berriah, journaliste et chef de bureau d'El Watan à Tlemcen, est victime de menaces par téléphone et SMS par une personne qui se présente comme étant un colonel de la Garde républicaine. Notre confrère raconte : "Il y a environ un mois, ce militaire qui dit s'appeler Hamid m'a appelé, en précisant qu'il a eu mon numéro de téléphone du journal. Puis, il m'a informé que son beau-frère résidant à Maghnia était victime d'une injustice." Notre confrère a enclenché une enquête, mais au final il aboutira au fait qu'il s'agissait d'une querelle entre voisins, laquelle est actuellement instruite par la justice de Maghnia. "J'ai donc informé ce colonel que je ne juge pas utile d'écrire un article sur cette affaire", explique M. Berriah. Bizarrement, ce colonel, qui m'a parlé d'un mur au lieu d'un arbre, a changé de ton en commençant à me faire des pressions. C'est une mairie de mafiosos, ils ont accaparé toutes les terres, ce sont des corrompus. Il a ensuite tenté de m'impressionner en citant des noms de familles de Maghnia qui seraient impliquées dans des affaires louches. J'avais alors répliqué que ‘'ce dont vous parlez, même si ce n'est pas l'objet de vos appels, et si c'est le cas, ce sont des affaires qui concernent la justice et les services de sécurité''. (...) Ce militaire a subitement changé de stratégie en commençant par me harceler avec des propos intimidants – 5 à 6 appels par jour pour me pousser à me dresser contre le maire et le voisin de son beau-frère. Puis il en vient aux insultes touchant à ma dignité et à celle de ma famille. Selon nos informations, cette affaire concerne un conflit de voisinage (pénal et civil) et qui est actuellement pendante en justice. Elle passera devant le juge aujourd'hui, 18 janvier. Un large élan de solidarité est exprimé envers M. Berriah par la société civile de Maghnia et des confrères. Mohammed Ammami Relizane: Des bijoux volés récupérés à El-Matmar Les éléments de la sûreté de la daïra d'El-Matmar sont parvenus à récupérer un butin estimé à 112 millions de centimes, volé par une fille âgée de 14 ans à sa mère, a-t-on appris de bonnes sources. Selon les termes de la plainte déposée, le 10 janvier, par la mère de la jeune fille, cette dernière aurait agi sur instigation d'un individu âgé d'une vingtaine d'années, l'accusant également de détournement et d'incitation de mineure à la débauche. Le jeune homme, qui s'est évanoui dans la nature, est à l'heure où nous mettons sous presse activement recherché. M. Seghier Des voleurs et des receleurs sous les verrous C'est suite à une plainte contre X pour vol de son sac à main, déposée par une quinquagénaire, que les policiers de la 1re sûreté urbaine de Relizane ont interpellé la semaine écoulée 9 individus âgés entre 20 et 48 ans, apprend-on de sources fiables. Les voleurs avaient commis l'imprudence d'utiliser le téléphone portable de la victime, facilitant grandement la tâche aux policiers de les localiser dans un premier temps, puis à les identifier et à récupérer les objets dérobés. Déférés devant le parquet de Relizane, sous le chef d'inculpation de vol et recel d'objets volés, 3 d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, les 6 autres ayant bénéficié de la comparution en citation directe. On apprend, par ailleurs, que les éléments de la 3e SU ont arrêté 3 individus âgés entre 25 et 50 ans pour les mêmes motifs. Suite à leur présentation devant le représentant du parquet, ils ont été écroués. M. S.