“Les représentants syndicaux des sociétés publiques du Groupe presse et communication mobilisés autour de la préservation de l'emploi ont tenu ce samedi à Alger une réunion ayant trait au devenir de leurs entreprises. Les informations concordantes rapportées par la presse affirment l'éligibilité des sociétés du Groupe presse et communication à la privatisation ou à la dissolution arbitraire affectant les travailleurs. Les syndicalistes soutiennent que les sociétés d'impression sont dans leur majorité performantes et enregistrent un actif net positif dûment constaté, écartant tout changement de propriétaire. Une seule entreprise connaît un déséquilibre financier généré par les injonctions et ingérences hiérarchiques externes condamnables, la soumettant à une logique administrative qui évoque la sensibilité du produit traité et ses répercussions sur la scène politique en excluant volontairement les règles de la commercialité en usage ailleurs. C'est ainsi que cette société assure des prestations de jour comme de nuit sans contrepartie financière. Il s'agit d'une mort programmée écartant la responsabilité des travailleurs. Le collègue syndical, qui demeure à l'écoute attentive des pouvoirs publics, privilégie le cadre serein, concerté et responsable pour toute dissolution ou privatisation. Les représentants syndicaux comptent saisir à titre préventif les centres de décision concernés en les rendant destinataires de certaines informations sous le sceau de la confidentialité, tout en écartant la responsabilité des travailleurs évoluant dans des entreprises en développement ou dans un environnement hostile condamnable mettant en péril leur devenir. Les représentants syndicaux se démarquent solennellement de toute décision arbitraire et infondée. Les syndicats des entreprises du Groupe presse et communication demeurent mobilisés en retenant les décisions qui s'imposent à hauteur de leurs préoccupations légitimes”. Il faut rappeler que ces sociétés figurent sur la liste des entreprises privatisables parue sur internet.