Le barrage de Aïn Zada, d'une capacité de 125 millions de mètres cubes alimentant trois grandes agglomérations, à savoir Bordj Bou-Arréridj, Sétif et El-Eulma, ne s'est pas rempli depuis 2005. L'apport des neiges qui se sont abattues sur la wilaya de Sétif au début du mois de janvier a été important, car il a porté la quantité d'eau du barrage de Aïn Zada à plus de 38 millions de mètres cubes, soit un nouvel apport estimé à près de 10 millions de mètres cubes. En effet, le barrage était au début du mois en cours à son plus bas niveau, car il était à moins de 30% de ses capacités, si l'on prend en compte l'envasement. Selon des connaisseurs, la quantité actuelle peut assurer une autonomie de plus de six mois. Interrogé sur la distribution de l'eau potable dans la wilaya de Sétif, M. Amroune, directeur régional de l'ADE de Sétif, n'a pas mâché ses mots pour dire que le plan de restriction est maintenu : "Sans aucune démagogie, je peux vous dire qu'on est sorti de la zone rouge. On peut pousser un grand ouf de soulagement, cependant il faut bien gérer l'eau que nous avons dans le barrage." Et de renchérir : "Certes, nous attendons un nouvel apport, car les neiges qui se sont abattues sur la région depuis le 24 janvier permettront au barrage de se remplir à un certain niveau pour atteindre près de 50 millions de mètres cubes." Même si des experts affirment que le niveau d'oued Bousselam (Sétif) alimentant le barrage de Aïn Zada est intéressant, il faut appliquer le programme de restriction visant une équité dans la distribution du précieux liquide. Avoir un barrage à moitié rempli pour une consommation de 3 à 4 millions de mètres cubes par mois reste insuffisant. Il est à noter que le barrage de Aïn Zada, d'une capacité de 125 millions de mètres cubes alimentant trois grandes agglomérations, à savoir Bordj Bou-Arréridj, Sétif et El-Eulma, ne s'est pas rempli depuis 2005. En attendant la réception du projet des grands transferts d'eau prévu pour la fin de l'année en cours, l'eau sera rationnée. F. S