Un séminaire sur l'accès universel des personnes vivant avec le VIH/SIDA à la prise en charge globale vient de se cloturer à Annaba. Il a été organisé par l'Association AnisS de Lutte Contre les IST/Sida et de Promotion de la Santé avec le partenariat du Centre de Référence de Prise en Charge des IST/Sida de Annaba. La rencontre, qui a débuté le 28 janvier, à Annaba, était surtout une occasion de revenir sur les cas des des personnes vivant avec le VIH, qui est officiellement ne dépasse pas les 9000 malades dépistés sur les 25000 estimés en Algérie. Encore aujourd'hui, une majorité d'entre eux ignore leur maladie et n'accède donc pas aux services de soins, de suivi et de prise en charge nécessaires. D'où l'importance de ce séminaire pour faire l'état des lieux. Outre les spécialistes du Centre de Référence, l'atelier à été animé par le Dr. Eric Goemaere, Coordinateur Régional au niveau de l'Unité Médicale de Médecins Sans Frontières en Afrique du Sud (SAMU). La réunion qui a réuni des équipes médicales et des médiateurs associatifs a permit de rappeler les orientations du Plan Stratégique National 2013-2015 en vue du renforcement de l'accès universel à la prise en charge. Elle a également abordé les différentes approches permettant l'extension des services de dépistage, de soins et d'aide à l'observance déjà fournis et leur adaptation aux groupes les plus exposés dans le cadre du continuum de prévention et de soins. Dans ce cadre, le modèle de décentralisation mis en œuvre par Médecins Sans Frontières dans différentes régions du monde a été également présenté et discuté. L'atelier pour l'accès universel à la prise en charge entre dans le cadre d'un projet de renforcement de la réponse au VIH/Sida en Algérie mené par AnisS avec l'appui du Centre de Référence de prise en Charge des IST/Sida et de l'Organisation Médecins Sans Frontières. Selon Nacereddine Merzoug, Président d'AnisS : « Nous nous inscrivons en droite ligne des orientations du Plan Stratégique National sur le Sida et de l'objectif 90-90-90 de l'ONUSIDA. Pour que 90% des malades soient justement dépistés et pris en charge convenablement en Algérie d'ici 2020, il est nécessaire de rapprocher et d'adapter les services fournis aux groupes exposés à travers un partenariat des Centres de Référence avec les associations engagées ». Liberte-algerie.com @JournaLiberteDZ