Plusieurs secteurs, dont le raccordement au gaz ou encore la santé, ont été évoqués lors d'une rencontre qui a réuni la presse locale avec le wali de Souk Ahras. Une rencontre entre le wali et la presse locale de la wilaya de Souk Ahras, tenue en fin de semaine, a permis à ces derniers de lever le voile sur les secteurs qui ont connu un développement quantitatif et qualitatif durant ces trois dernières années. D'emblée, le wali entrera dans le vif du sujet et révélera que sur les 7 communes non raccordées au gaz naturel, seule Ouled Moumen connaît un sérieux problème qui a contraint les responsables à refaire l'étude de l'alimentation. Pour les autres communes, à savoir Ouillen, Ouled Dris, Heddada, Zouabi, Aïn Zana et Aïn Soltane, le programme suit son cours, et d'ici la fin juin tous les foyers seront raccordés au gaz naturel. Pour ce qui est des fréquentes coupures d'électricité observées dernièrement, elles sont dues à la vétusté du réseau, dont la réhabilitation s'impose, et l'installation du système Skada qui permet de détecter la panne à partir du bureau. L'absence de spécialistes dans le secteur de la santé a été également été évoquée lors de cette rencontre. Il est vrai que la wilaya a connu une mise à niveau dans ce secteur, avec la rénovation de l'hôpital régional, la réception de l'hôpital mère-enfants, le centre de transfusion sanguine, les urgences de Souk Ahras et de Sedrata, la prochaine réception des hôpitaux du chef-lieu de wilaya, Sedrata, M'daourouch, Heddada et la création de l'école paramédicale, cependant, les médecins réanimateurs et légistes dont le besoin s'élève à 6 sont rares. Aussi, trois possibilités s'imposent, à savoir la réception d'une délégation étrangère composée de médecins multidisciplinaires pour une durée de 5 ans, le jumelage avec le CHU de Annaba ou encore l'accomplissement du résidanat. Par ailleurs, une solution a été avancée et concerne le remboursement des prestations médicales privées ou publiques à leur juste valeur, ce qui permettra aux hôpitaux de souffler. Quant à la création d'un CHU, cela dépendrait de la carte universitaire et de l'ouverture d'une filière médicale. Dans un tout autre registre, le conflit opposant plusieurs élus au P/APC de Souk Ahras a été soulevé par le wali, lequel a insisté sur le principe de l'administration qui consiste à soutenir le maire, mais dans le cas d'un blocage qui nuit au bon déroulement de la localité, l'administration passera à l'action. En effet, la meilleure façon de résoudre ce problème pour le wali réside dans la révision de la loi électorale et le retour au retrait de confiance, sans cela les choses ne connaîtront pas de dénouement. H.F.