Vingt-et-un membres des forces de sécurité turques, dont des officiers ont été visés par des arrestations ce dimanche 08 février, dans neuf provinces du pays, pour implication dans une affaire d'écoutes illégales, a rapporté l'agence de presse gouvernementale Anatolie. Selon cette même agence, ces mandats ont été émis par le parquet « dans le cadre des enquêtes lancées par le directoire de la police d'Istanbul, depuis le 22 juillet dernier, sur fond d'accusations « d'espionnage » pour le compte de l'Organisation parallèle ». Pour le gouvernement turc, le groupe Fethullah Gülen, ancien allié du Président Recep Tayyip Erdogan, serait derrière « l'Organisation parallèle ». Les policiers sont accusés d'avoir enregistrés « des conversations du Premier ministre turc (à l'époque Recep Tayyip Erdogan), et de plusieurs ministres avec des responsables d'autres pays », et « mise sur écoute du chef des services de renseignement, des écoutes illégales et d'espionnage », comme indiqué dans la dépêche de l'agence Anotolie. Pour rappel, cette affaire d'espionnage a été derrière la fermeture du réseau social Twitter en Turquie, en mars 2014, après la publication d'enregistrements d'écoutes téléphoniques de Recep Tayyip Erdogan.
Imène AMOKRANE @ImeneAmokrane
Lien de la dépêche : www.aa.com.tr/fr/turquie/462563--turquie-arrestation-de-21-policiers-accuses-d-espionnage-pour-le-compte-de-quot-l-organisation-parallele-quot