La cession-vente de logements sociaux à caractère locatif, patrimoine de l'OPGI, se poursuit dans des conditions idoines dans la daïra de Guelma où une affluence est enregistrée ces dernières semaines. Cette formule initiée par le ministère de l'Habitat offre la possibilité aux locataires des logements acquis avant janvier 2004, d'obtenir le statut de propriétaires en déposant un dossier auprès du service compétent de la daïra de résidence. Selon le chef de daïra, cette opportunité inédite permet aux locataires concernés de se rapprocher de l'OPGI afin d'entamer cette démarche en se mettant à jour dans leur régularisation des loyers. Ils se font délivrer les documents indispensables leur permettant d'ouvrir droit à la cession-vente qu'ils déposeront au siège de la daïra. Lounès Bouzegza poursuit : "L'OPGI a donné son accord au désistement à tous ceux qui remplissent les conditions fixées par le ministère de l'Habitat et nous avons enregistré ces derniers mois le dépôt de 1 985 demandes. La commission ad hoc qui se réunit périodiquement, a étudié 563 dossiers et donné son aval à 323 d'entre eux. Les services de l'OPGI et de la direction des domaines devront évaluer le montant de la cession-vente en tenant compte des critères adéquats". D'autre part, un rabais de 10% est consenti à ceux qui paient cash et de 40% aux anciens moudjahidine et ayants droit. Des facilités de paiement sont consenties aux acquéreurs qui ont latitude d'opter pour une période de 5, 10 ou 20 ans, et ce, selon leur âge et leurs ressources financières. Ils sont destinataires de documents officialisant le désistement et l'achat des logements et se retrouvent enfin propriétaires des lieux. De nombreux citoyens, salariés, retraités, professions libérales et petits commerçants, ont opté pour ce dispositif avantageux puisque d'après certains, il suffit de débourser seulement une soixantaine de millions de centimes pour avoir le statut de propriétaire d'un appartement de 60 m2 ! Et dire que les transactions immobilières sont exorbitantes puisqu'un simple F3 est cédé à plus d'un milliard de centimes ! Le chef de daïra souligne qu'un refus est signifié par la commission à ceux qui ne sont pas les locataires légaux des logements précités car ceux qui avaient acquis des "pas-de-porte" n'ouvrent pas droit à ce dispositif : "La sous-location et la vente sur papier timbré sont illégales et ceux qui y ont souscrit sont passibles de poursuites judiciaires par la direction de l'OPGI ! La loi est appliquée avec rigueur et seuls les bénéficiaires authentiques de logements sociaux attribués avant janvier 2004 par l'OPGI peuvent prétendre à cette cession- vente". H. B.