Le tribunal de Ziadia a ordonné, hier, la mise en liberté de 5 personnes accusées dans l'affaire de l'enlèvement d'un nouveau-né de la nurserie de la maternité du CHU Ibn-Badis en mai dernier, à Constantine. Il s'agit de deux infirmières, deux coursiers et un agent de la sécurité exerçant au CHU Ibn-Badis. Cette décision a été prise suite à la confirmation de la Chambre d'accusation de l'ordonnance rendue le mois dernier par le juge d'instruction près le tribunal de Constantine, où ce dernier a prononcé un non-lieu concernant les deux accusations d'enlèvement et constitution d'association de malfaiteurs pour les cinq accusés. La même décision a été prise à l'encontre de quatre autres personnes qui étaient sous contrôle judiciaire. "Il a qualifié les faits de crime d'enlèvement et constitution d'association de malfaiteurs pour quatre accusés", nous ont révélé des sources judiciaires. Il s'agit des quatre accusés principaux, à savoir le couple chez qui le bébé a été retrouvé, un coursier exerçant au CHU et un intermédiaire. Si le juge a décidé un non-lieu concernant l'accusation d'enlèvement et constitution d'association de malfaiteurs pour la sage-femme, F. E., elle doit, cependant, répondre à l'accusation de faux et usage de faux. En effet, le certificat d'accouchement falsifié retrouvé chez le couple portait le cachet de cette dernière. Pour rappel, 10 mis en cause dans l'affaire de l'enlèvement du bébé Leïth de la nurserie de la maternité du CHU Ibn-Badis, le 27 mai dernier, ont été placés en détention provisoire, en juin dernier, par le procureur près le tribunal de Constantine. Quatre autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire. S.B.