Cour criminelle de Aïn Defla: 46 affaires à traiter entre le 22 février et le 19 mars 2015 Pas moins de 46 affaires seront traitées du 22 février au 19 mars 2015 à la cour de Aïn Defla. Lors de cette session, 136 accusés seront jugés dont 64 sont en détention, 15 ont bénéficié de la liberté provisoire et 57 autres sont en fuite. Pour les affaires traitées, 7 sont liées au meurtre volontaire et involontaire, 7 autres au soutien du terrorisme et 5 sont liées à la détention illégale d'arme à feu, a indiqué le représentant de la cellule de communication de la wilaya de Aïn Defla. Par ailleurs, une personne originaire de la commune de Djendel a été condamnée en novembre dernier par ladite cour à la perpétuité pour contrefaçon de pas moins de 6 millions DA, alors que le procureur a requis une peine de 20 ans de prison ferme, nous a indiqué son avocat. Ce dernier a introduit une cassation au niveau de la Cour suprême. B. BOUZAR Aïn Defla et Tipasa: À quand l'installation de nouveaux DUC ? Depuis le limogeage de l'ex-DUC de la wilaya de Aïn Defla par le ministère de l'Habitat à la suite d'un rapport du wali adressé à la tutelle lié à la non consommation de plus de 1000 milliards de centimes depuis l'année 2010, le poste est toujours vacant. Il est assuré par intérim par la directrice du logement de la wilaya. Le cumul des deux portefeuilles importants dans le développement urbain et rural occupés par ladite directrice, s'avère une mission difficile nous a indiqué une source de l'APW de Aïn-Defla. Dans la wilaya de Tipasa, le poste de l'ancienne DUC, Mme Rachedi, qui a été promue il y a un mois environ directrice centrale au ministère de l'Habitat à la suite d'énormes efforts fournis dans ladite région, est assuré également par une intérimaire (chef de service), et ce, en attente soit de la promotion de cette dernière soit de l'affectation d'un nouveau DUC à la tête de la wilaya. Selon nos sources, les langues commencent à se délier sur la désignation d'un nouveau DUC dans la wilaya de Tipasa, laquelle est très convoitée par les hauts responsables. B. BOUZAR Ouargla: 31 migrants clandestins arrêtés et 2 000 litres de gasoil saisis Les brigades judiciaires de la Gendarmerie nationale des wilayas d'Illizi, Biskra et Ouargla ont traité au cours de ces deux dernières semaines 6 affaires liées à l'immigration clandestine, suite à quoi 31 immigrants clandestins ont été arrêtés puis présentés devant les procureurs. Par ailleurs, les gendarmes de la brigade judiciaire d'Oued Souf ont élucidé deux affaires de contrebande, lesquelles se sont soldées par la saisie de 2 000 litres de gasoil et un camion de marque Renault Saviem. Concernant la sécurité routière, les mêmes brigades ont enregistré 69 accidents de la circulation qui ont causé 8 morts et 131 blessés. Ammar Dafeur Université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira: Les enseignants dénoncent l'agression d'une enseignante Les enseignants de la faculté sciences de la vie et sciences de la terre (SNVST) de l'université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira se sont réunis en assemblée générale, avant-hier, pour dénoncer l'acte de violence (agression physique) contre une enseignante dans l'enceinte universitaire. De cette AG, les enseignants ont pris la décision d'observer deux journées de protestation pour "exiger l'interdiction d'accès à cet étudiant agresseur dans l'enceinte de la faculté et son exclusion de l'université''. Dans une déclaration rendue publique, les enseignants rappellent : "Notre faculté a vécu un début d'année universitaire très perturbé, ayant engendré un retard considérable dans l'accomplissement d'un semestre pédagogique conforme. Les multiples arrêts de cours sont souvent décidés à la hâte par un groupuscule d'étudiants parfois étrangers à la faculté pour des raisons considérées souvent comme des subterfuges". Une plate-forme de revendications contenant 7 points a été transmise au doyen de la faculté et au recteur de l'université pour exiger que cesse l'insécurité dans cette université où "le taux d'absentéisme en séances de cours est alarmant, le nombre de cas de fraude en période d'examen et d'indiscipline est inquiétant. L'environnement universitaire est en perdition", est-il souligné dans cette déclaration qui nous a été transmise. Les enseignants affirment, par ailleurs, qu'après ces deux journées de protestations, et selon l'évaluation qui en découlera, d'autres actions pourraient éventuellement être décidées. Hafidh Bessaoudi