La Coordination des archs, daïras et communes (Cadc) de Tizi Ouzou, compte saisir les instances internationales sur la violation des droits de l'homme en Algérie. La décision a été prise, jeudi dernier lors d'un conclave extraordinaire tenu à Fréha en présence de 28 coordinations. Dans une déclaration rendue publique, la Cadc relève “une violation grave et multiforme des droits humains les plus fondamentaux et ciblant surtout les porte-parole des mouvements citoyens et de la société civile, les journalistes et les militants des droits de l'homme”. Tout en dénonçant l'atteinte aux droits et libertés, la Cadc appelle à la libération et la réhabilitation de tous les détenus d'opinion, en l'occurrence les délégués du mouvement citoyen du sud (Ouargla), les manifestants de Ghardaïa, les responsables politiques et les journalistes encore incarcérés, ainsi que les délégués, jugés ou pas, menacés d'emprisonnement. Par ailleurs, la Cadc alerte l'opinion nationale et internationale sur la gravité de la situation et insiste sur l'impératif de leur mobilisation pour la sauvegarde de la liberté d'expression et de toutes les libertés individuelles et collectives. B. T.