Cinq soldats israéliens et deux Palestiniens ont été tués lors de l'attaque à l'explosif et à l'arme automatique lancée dimanche soir contre une position de l'armée à Rafah, à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza, selon un nouveau bilan publié hier par l'armée. Cinq soldats israéliens ont, en outre, été blessés, ajoute l'armée dans un communiqué. Un de ces blessés est dans un état grave, un deuxième dans un état critique, tandis que les autres ont été légèrement atteints. Selon ce communiqué, "après qu'une charge d'explosifs placée dans un tunnel sous la position eut été actionnée, deux Palestiniens armés ont ouvert le feu contre les soldats, et ceux-ci ont riposté, tuant les deux agresseurs". Le précédent bilan des morts de cette attaque, la plus grave depuis la mort de Yasser Arafat, le 11 novembre, était de quatre soldats israéliens et un assaillant tués. L'attaque a été revendiquée conjointement par les Faucons du Fatah, groupe armé lié au Fatah, le mouvement du chef de l'OLP Mahmoud Abbas, et les Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du Hamas, le principal mouvement islamiste palestinien. Depuis le début de l'Intifadha, fin septembre 2000, les violences israélo-palestiniennes ont fait 4 617 morts, dont 3 575 Palestiniens et 968 Israéliens.