Quant à la sélection des films devant concourir pour les différents prix du FOFA, et pas encore finalisée avec plus de 60 longs métrages reçus, l'orateur préférera évoquer les hommages qui seront rendus durant la prochaine édition. Brahim Seddiki, le nouveau commissaire du Festival d'Oran du film arabe (FOFA) invité samedi du forum du quotidien El Djoumhouria, est revenu sur de nombreux sujets d'actualité. D'emblée, il dira que la raison de sa présence n'est pas de livrer des détails sur le déroulement de la 8e édition de ce rendez-vous international. Néanmoins, et compte tenu du passif, Brahim Seddiki ne fera pas l'économie d'annoncer que la cérémonie d'ouverture de ce FOFA aura lieu le 3 juin 2015, avec en prime un spectacle place du 1er-Novembre, et souhaitant qu'à l'avenir cette date soit définitivement retenue. L'annonce de l'élaboration d'une charte du festival comme voulu par le ministère de la Culture, sera l'un des projets qui pourra être débattu lors de ce FOFA. Mais pour autant, il semble que ce soit encore le ministère qui gardera la mainmise sur les contours de cette charte. Quant à la sélection des films devant concourir pour les différents prix du FOFA, et pas encore finalisée avec plus de 60 longs métrages reçus, l'orateur préférera évoquer les hommages qui seront rendus durant la prochaine édition. Ainsi, avec un colloque sur le roman et le 8e art, c'est la défunte Assia Djebar qui sera à l'honneur. Rachid Boudjedra sera également sur le devant de la scène pour ses 50 ans d'écriture, étant aussi l'auteur de scénarios. Parmi les hommages attendus, on évoque ceux de la comédienne Fatiha Berbere et Qoussaï Salah Darwich. Les temps forts de cette 8e édition du FOFA tourneront également autour de la célébration du 63e anniversaire de l'indépendance avec la projection de films arabes sur la révolution algérienne, des ateliers de formation sur l'écriture de scénarios et deux autres séminaires sur les métiers du cinéma qui se dérouleront en septembre et février de chaque année. En effet, la question de faire vivre les salles de cinéma et les lieux de culture, en dehors du FOFA, a été longuement abordée durant ce forum. Bien qu'il ne soit pas dévolu au FOFA de régler la question de l'état déplorable et d'abandon des salles de cinéma, cela étant du ressort du gouvernement insistera Seddiki, le festival peut se muer, pour la ville d'Oran, en un point d'appui pour un renouveau cinématographique attendu depuis des décennies. Mais avant même qu'il ne débute, une inquiétude pèse déjà sur cette prochaine édition, puisque les trois salles de cinéma retenues pour le festival sont en travaux. Des travaux de réhabilitation qui doivent aussi et surtout toucher les conditions d'installation de moyens de projections, des DCP, et faire en sorte que les conditions de visionnage des films soient dignes d'un festival international. Des professionnels dépêchés d'Alger sont attendus la semaine prochaine uniquement sur cette question. À noter encore que pour le commissaire, le caractère et l'identité du FOFA restent celui d'un Festival international du film arabe, annonçant dans la foulée que cette année c'est la Turquie qui sera l'invité d'honneur du 8e FOFA. D. L.