Le secteur public sera aussi présent à la bipartite à travers l'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep). Contacté hier par téléphone, M. Ahcène Benyounès, président de l'Unep, très pragmatique, a affirmé que son organisation soulèvera “les questions fondamentales qui font qu'aujourd'hui l'entreprise publique participe faiblement à la croissance”. C'est le cas du traitement du secteur informel. Selon lui, l'entreprise publique “est plus sévèrement touchée” du fait de sa vulnérabilité. Il explique que certaines branches d'activité ont perdu des parts de marché essentiellement en raison de la progression de l'économie informelle. Le président de l'Unep “se réjouit que le gouvernement ait inscrit la lutte contre l'informel”. Il suggère tout de même d'entreprendre, dans ce cadre, “une vigoureuse action”. Sur le dossier des privatisations, M. Benyounès considère que le débat “est clos dans la mesure où des lois en la matière existent”. Aujourd'hui, il est plutôt question du rythme et des modalités des privatisations. Le président de l'Unep souhaite que les entreprises tirent profit du programme quinquennal de consolidation de la relance doté de 50 milliards de dollars, “avec les capacités requises”. M. R.