Des banques françaises implantées en Algérie s'intéressent au mécanisme de conversion de la dette en investissements, a-t-on appris de source sûre. C'est pour financer l'augmentation de leur capital, a-t-elle ajouté. En effet, un récent règlement de la Banque d'Algérie fixe à 2,5 milliards de dinars le capital minimum des banques. Société Générale Algérie, la filiale Algérie de BNP Paribas, et Natexis devront donc porter leur capital à ce seuil. En un mot, d'aucuns parmi ces établissements bancaires comptent saisir l'opportunité du montant de 61 millions d'euros accordé par Paris au titre de la conversion de la dette algérienne en investissements, et dont la réception des offres a été clôturée en septembre dernier. Ils devront cependant recevoir l'autorisation de la partie algérienne. Michelin est la première société française à être retenue pour une portion de ce montant, a indiqué une autre source sûre. Cette dernière veut utiliser cet argent pour financer l'exploitation et l'augmentation de la capacité de production de son usine d'Alger. Dans une seconde phase, une conversion de la dette algérienne pour un montant de 220 millions d'euros sera mise en œuvre en 2005, a ajouté la première source. N. R.