La famille Ouamrane, occupant une vétuste maison à Bologhine, qui risque de s'effondrer à tout moment, ne savent plus à quel saint se vouer. Samir Ouamrane, le père de la famille, s'est présenté dernièrement à la rédaction de Liberté, documents à l'appui, affirme avoir envoyé plusieurs écrits aux P/APC, wali délégué et autres responsables du pays, mais aucune réponse à ce jour. Notre interlocuteur se dit déçu par l'indifférence et le mutisme de l'APC de Bologhine et de la wilaya déléguée de Bab El-Oued. Les membres de la famille de Samir survivent dans une ancienne maison qui risque de s'écrouler. Cette maison s'est encore dégradée après le séisme de 2003. Il faut souligner que cette famille nécessite un relogement immédiat, au vu du danger imminent qui la guette. Les enfants de cette famille souffrent de maladies, notamment la tuberculose. Il faut rappeler aussi que la maison d'Ouamrane porte l'effrayante mention "Rouge" après le passage des techniciens du Contrôle technique de la construction (CTC). Mais, les autorités locales se confinent toujours dans le mutisme. Rappelons au passage que le père de famille a envoyé une trentaine de lettres aux services compétents de la République, avec accusé de réception, mais en vain. En plus du danger qui guette cette famille au quotidien, la propriétaire de l'appartement menace d'augmenter le loyer. Devant cette situation critique, la famille Ouamrane risque de se trouver à la rue et sans domicile fixe. "Nous vivons dans la crainte du lendemain et les services concernés de l'APC de Bologhine persistent dans leur mutisme et leur mépris", dénonce M. Ouamrane, tout en se demandant si les responsables concernés vont enfin faire leur "travail, ou bien attendre un autre drame pour agir". D. S.